C’est avec un grand plaisir que nous vous invitons à découvrir pour cette nouvelle rentrée d’hiver deux pépites littéraires qui ont conquis de nombreux lecteurs et lectrices. Deux nouveaux romans, deux plumes percutantes qui ne vous laisseront pas indifférents…
Après le succès de L’Appartement du dessous, un incontournable du catalogue de poche Charleston, Florence Herrlemann nous offre un roman incisif et épuré au cœur des grands espaces nord-américains. Une ode à la nature qui sait se montrer tour à tour protectrice et hostile.
Les mots de l’auteure expliquent son choix de décor mais également son attachement à la nature :
« J’ai voulu offrir au lecteur l’expérience d’une immersion totale dans cette immensité que sont les paysages nord-américains. En situant l’action dans des environnements naturels imposants, le roman met en lumière la petitesse et la vulnérabilité de l’homme face à cette grandeur. »
« Ces environnements naturels représentent à la fois l’immensité et la force, mais aussi la solitude et les difficultés. La nature devient un miroir des émotions et des luttes intérieures d’Abel. Elle reflète ses propres tourments et contradictions. »
« La nature, avec sa beauté sauvage, a influencé la création d’Abel, le rendant aussi brut et vulnérable que le paysage qui l’entoure. »
- Florence Herrlemann
La nature a joué un rôle majeur dans le processus de création de l’univers et des personnages de son nouveau roman, mais elle aborde également des thèmes plus sensibles qui touchent et parlent à ses lecteurs et lectrices.
Retrouvait notamment dans son précédent roman L’appartement du dessous, l’auteure aborde la thématique des relations intergénérationnelles. À travers ses romans, elle s’efforce de capturer la richesse et la complexité des liens familiaux traditionnels et la transmission des valeurs tout en illustrant les générations qui s’influencent mutuellement et peuvent trouver réconfort et espoir dans leurs interactions.
Un récit intense et poignant, qui nous entraîne au cœur d’une nature aussi belle que sauvage, à la fois protectrice et hostile, découvrez le nouveau roman de Florence Herrlemann Quand viendront chanter les loups.
« Une ode à la survie émotionnelle, à la force de la nature et de l’amour. » @folle_delivres
« Un roman puissant et vibrant sur les bienfaits du temps et de la nature face aux traumatismes.» @lectures.de.sarah
Jane Yang nous offre un premier roman aussi romanesque que saisissant, qui a su passionner les éditeurs du monde entier avant même sa parution en langue anglaise. Dans un style foisonnant, elle décrit, à travers les destins irrémédiablement liés de deux jeunes femmes que tout oppose, l’effondrement d’un monde et la naissance de la Chine moderne sur les ruines de l’ancien ordre impérial.
L’auteure nous partage les influences et les origines de cette histoire :
« Les Lotus d’Or puise son inspiration dans les contes traditionnels transmis par mes grands-mères. Un jour, elle m’a raconté l’histoire extraordinaire de Lune d’Automne, grand-tante lointaine née dans les années 1880, à une époque où la valeur d’une femme dépendait exclusivement de la taille de ses lotus d’or. N’ayant pas les pieds bandés, Lune d’Automne n’avait pas d’autre ambition maritale que celle de trouver un paysan pauvre mais gentil, comme son propre père. Mais contre toute attente, ses talents de brodeuse lui valurent un mariage au sein d’une famille distinguée. »
« Le personnage de Linjing tient davantage de ma grand-mère maternelle, Po Po :toutes les deux ont rêvé d’échapper au rôle auquel leur genre les confinait. »
L’auteure s’est beaucoup documentée avec des ouvrages d’histoires ou encore avec des témoignages(comme ceux de sa famille). À travers son œuvre Les Lotus d’or nous découvrons la Chine du XIXe siècle ainsi que l’art de la broderie très répandue en Chine à cette époque.
« Dans les nombreux romans historiques que je lisais pour me documenter, j’ai découvert des protagonistes fortes qui rejetaient les attentes traditionnelles en matière de féminité. Leurs trajectoires étaient captivantes, mais je voulais créer une héroïne à laquelle pourraient s’identifier les personnalités plus introverties :une jeune fille qui honorerait les traditions, sans s’en sentir prisonnière – une femme forte mais réservée. »
« Inspirée par ma grande tante lointaine, Petite Fleur devient une jeune femme qui se plonge dans la broderie et adopte les vertus féminines, tout en étant courageuse et passionnée. Dans la Chine des années 1800, la plupart des femmes étaient confinées à la maison, sans accès à d’autres supports artistiques : la broderie était un moyen vital d’exprimer leur créativité. Dans Les Lotus d’Or, la « peinture à l’aiguille » (une technique de broderie qui imite la peinture à l’huile) joue un rôle clé dans le parcours de Petite Fleur vers la dignité et l’indépendance. »
L’histoire de la pratique des lotus d’or en Chine est une thématique omniprésente dans cette œuvre. L’auteure nous explique l’influence de cette pratique dans son écrit :
« Dans l’univers de Petite Fleur et de Linjing, presque toutes les filles, à l’exception de celles issues des familles les plus pauvres, avaient ce qu’on appelait des pieds de lotus (des pieds bandés) décrits comme une pratique cruelle et barbare dans les écrits occidentaux. Dans les enjeux de mariage, les pieds de lotus étaient le signe d’une femme respectable. Les Lotus d’Or interroge aussi les conséquences du mouvement contre le bandage des pieds ; car s’il est bien sûr libérateur pour les femmes de pouvoir marcher normalement, à l’époque, les premières à renoncer à cette tradition en payèrent un prix immense. »
Les Lotus d’or va au-delà du récit de la Chine et de cette pratique, c’est un roman qui aborde des questions contemporaines de sororité, de rivalité et d’indépendance de la femme dans une société qui leur est hostile.
« Les Lotus d’Or est un roman sur des femmes qui se frayent un chemin dans une société de classe régie par la notion de hiérarchie, et qui toutes deux aspirent à plus que ce que leur statut social leur permet, dans un système où les femmes sont privées de pouvoir. »
- Jane Yang
Une fresque historique époustouflante dans la lignée de Mémoires d’une geisha qui explore les vies de deux jeunes filles dans les dernières décennies de la Chine impériale. Découvrez Les Lotus d’or de Jane Yang.
« Un véritable coup de cœur pour cette ode au courage et à l’espoir ! » @petitsinstantsdelecture
« Une magnifique illustration de l'émancipation des femmes dans le monde. » @les_lectures_de_manoon